Au fur et à mesure des rencontres avec d'autres voyageurs, on nous a convaincu de commencer l'Amérique du Sud sans faire l'impasse sur la Colombie. Et nous ne le regrettons pas.
Il y a, au jour d'aujourd'hui, 3 façons de passer du Panama en Colombie. La voie terrestre est impossible ; il n'y a pas de route et la zone est beaucoup trop dangereuse.
Jusque-là, la majeure partie des gens embarquaient sur un voilier, qui passait ensuite par l'archipel des San Blas avant d'arriver à Cartagène. C'est une façon de découvrir ces iles paradisiaques peuplées par les Kuna. Cette option vaut aux alentours de 500 dollars (tout compris pendant plusieurs jours).
Il y a également une entreprise qui propose ce circuit pour un peu moins (375 dollars), en bâteau rapide, avec passage aux San Blas également : http://sanblasadventures.com/
Depuis peu, un projet de longue date à vu le jour : la mise en place d'un ferry Colon-Cartagène, à environ 100 dollars.
C'est un choix peu cher qui permet d'arriver à la cité de Cartagène, mais qui implique un aller à Colon au Panama, qui est considérée comme ville dangereuse.Tout récent également, la compagnie colombienne Viva Colombia (http://www.vivacolombia.co/) a mis en place une ligne Panama-Medellin, ou Panama-Bogota, a des prix défiant toute concurrence si on achète le billet quelques semaines à l'avance.
C'est ainsi que nous avons repris l'avion, pour tourner la page de l'amérique centrale et débuter notre découverte du sud du continent.
Nous débarquons à Medellin la nuit.
Jadis considérée comme la ville la plus dangereuse d'Amérique latine, Medellin est connue pour avoir été le fief du narcotrafiquant Pablo_Escobar.
Aujourd'hui 3ème destination touristique en Colombie, la ville est, grâce à son climat, son métro et l'amabilité de ses habitants, un bon point d'arrivée dans ce pays.
Le deuxième jour, nous rencontrons nos couchsurfeurs : Maizy des Etas-Unis, Roxanne, du Québec, et Xaq, de Chine. Nous logeons dans un quartier populaire et animé comme on les aime.
Medellin est une jolie ville, avec un excellent réseau de transport , des téléphériques pour monter sur les hauteurs, et même des 'vélib' ou 'vélov' pour nos amis lyonnais.
Nous prenons le téléphérique de San Javier et profitons de superbes panoramas sur la ville mais aussi sur les favelas à flanc de colline.
Nous flânons dans Medellin et visitons le jardin botanique.
Nous décidons de rejoindre nos amies Aurore et Mélinda, arrivées par ferry à Cartagène. Nous prenons un aller-retour avec Viva-Colombia car l'avion est beaucoup moins cher que les bus.
Cartagène est magnifique.
Son centre-ville a gardé son aspect colonial, avec ses couleurs, ses ruelles, et ses remparts.
Nous avons eu la chance de tomber pendant les célébrations de l'indépendance, l'élection de miss Colombie et du défilé des travestis.
On a découvert des spécialités du pays : des arepas (galettes de farine de maïs ou manioc garnies de fromage et de tout un tas de choses), des empanadas, brochettes, fritures en tous genres... et aussi Mojitos
Nous visitons la ville de jour
et de nuit
p
Avec les filles, nous décidons de faire une excursion de deux jours à Playa Blanca. Avec quelques difficultés, nous restons une nuit sur place.
Il y a deux possibilités d'y aller : en bateau ou en bus ; ce dernier permettant d'échapper aux taxes de sortie du port et à l'achat obligatoire, d'un aller-retour en bâteau. Pour revenir, il suffit alors de négocier un retour sur un bateau qui passe par Playa Blanca avant de rentrer sur Cartagène.
Aussi, il n'y a pas de distributeur sur place, et la vie s'est révélée très chère.
La plage était noire de monde en journée, mais dès que le soleil se couche, l'endroit est à nous. Nous avons aussi pu admirer le lever du jour sur les eaux cristallines.
Nous retournons à Medellin, pour récuppérer nos affaires, que Maizy avait gentiment accepté de garder.
Puis nous prenons un bus direction la 'zone cafetière' de Colombie. Nous commençons à voir les décorations de Noël apparaître partout. Très étrange de voir ça, alors que nous sommes tous en T-shit et en short.
Un petit café (servi avec beauuucoup de lait et une mini-paille), nous voilà en route.
Nous nous arretons dormir à Perreira, et reprons direction Salento le lendemain.
Dans le bus, on rencontre deux suisses de Genève. Ils décident de nous accompagner à la ferme de café que nous avions repéré. On nous prête des bottes et nous marchons dans un chemin boueux au milieu de nulle part pour accéder au dortoir de la ferme. Nous nous retrouvons en pleine nature, avec une vue imprenable sur des champs de café, et arrivons sur place juste à la fin d'un 'coffee-tour' et en profitons pour participer à la dégustation.
Nous avons passé deux superbes journées là-bas, au calme de la campagne et à un endroit magnifique.
Nous avons visité le village, avec ses maisons colorées, son marché de week end et ses vendeurs de rue.
Le deuxième jour, nous décidons de faire une balade dans la vallée de Cocora. Le lieu est magique, sans doute l'un des plus beaux paysages qu'on a vu jusque-là.
Ensuite, nous partons de bon matin pour Popayan, la cité blanche. Nous y logeons dans un chouette hôtel où nous rencontrons un couple de français de Normandie et de Bretagne (comme Aurore et Mélinda!). Nous passons la soirée à bavarder.
Le lendemain, nous nous approchons de la frontière pour passer en Equateur. Nous commençons de longs trajets de bus pour continuer notre chemin vers le Pérou.
Le lendemain, nous nous approchons de la frontière pour passer en Equateur. Nous commençons de longs trajets de bus pour continuer notre chemin vers le Pérou.
Après ces quinze jours en Colombie, on regrette absolument pas d'y être allés. C'est l'un des pays que nous avons préféré jusque-là et que nous avons été tristes de quitter.